MA VIE, MON OEUVRE

Je m’appelle Matias, j’ai 28 ans et j’habite maintenant à Anglet.

Mon parcours…

J’ai grandi avec mes parents et mes trois sœurs dans la périphérie de Toulouse, nous n’étions pas une famille aisée mais j’ai toujours été en bonne santé et n’ai jamais manqué de ressources vitales. Après une scolarité où je ne comprenais pas trop l’intérêt de ce que j’apprenais, jusqu’en 1ère génie mécanique où j’ai complètement décroché, j’ai passé un concours pour rentrer à l’école d’Airbus sans vraiment savoir où j’allais, et j’ai été pris.
J’ai toujours été quelqu’un de joyeux et optimiste, surtout depuis un voyage humanitaire au Burkina Faso à 17 ans où j’ai rencontré la misère, et en même temps la joie de vivre, ce contraste m’a poussé à questionner un ami burkinabé : Quel est votre secret ? Les personnes les plus pauvres dans des situations difficiles avaient toujours le sourire, ils dansaient, chantaient, nous offraient le peu qu’ils avaient, comment garder cette joie dans des situations pareilles ? Et l’ami m’a répondu : on est vivant mon frère. Je me suis rendu compte ce jour-là de la chance que j’avais d’être simplement vivant, depuis je me suis promis de tout faire pour que mon passage sur Terre soit dédié à chercher les clés du bonheur pour les partager avec le monde.

Mon univers…

Aujourd’hui, grâce à ces années, j’ai eu le temps de découvrir et d’essayer plein de choses, je me suis remis au surf, je reprends le temps de voir les amis et la famille, je me suis passionné pour la nature, le jardinage, les écoconstructions, les animaux, j’ai appris à cuisiner et mixer des recettes de différents pays, j’apprends à jouer du ukulélé et autres instruments, j’aime la photo, j’aime apprendre de nouvelles langues pour pouvoir communiquer avec mes frères d’autres pays, en gros mes plus gros hobbies sont découvrir, apprendre et partager…

La problématique que j’aimerais résoudre dans le monde…

Ce qui m’attriste aujourd’hui, c’est de voir autant de personnes ne pas être bien dans leur vie, leur travail, et surtout avec eux-mêmes, voir toutes ces dépressions, burn-out, maladies… J’observe que la quête du bonheur a été remplacée par la quête de l’argent, la sécurité ou la possession, l’envie d’essayer a été remplacée par la peur de l’échec. Le point qui me fait passer de la tristesse à la colère, c’est que l’humanité est en train de détruire consciemment les autres formes de vies avec qui nous cohabitons sur cette planète (animaux, plantes, arbres, insectes…).
La problématique qui je pense est à la base de tout ce mal-être est le manque de respect qui découle du manque d’amour. Je pense que lorsqu’on a assez d’amour propre et de respect pour soi, on ne peut que transpirer l’amour et la bienveillance. Pour réapprendre à s’aimer, je veux créer des lieux où l’on a le temps de communiquer, prendre soin de soi, travailler et faire des activités dans lesquelles nous nous épanouissons. Aujourd’hui le temps c’est de l’argent, donc ma solution est de faire disparaitre le plus possible le besoin d’argent pour gagner du temps en produisant le maximum de besoins sur nos lieux de vie…

CE QUE JE VAIS APPORTER AU MONDE

● Comment je m’engage aujourd’hui ?

Aujourd’hui, je reviens du Maroc, je suis retourné à Zaouit Sidi Ahmed durant deux mois pour revoir cette grande famille, apprendre un chouia d’arabe et de berbère, les constructions en torchis et enduits intérieurs (tadelake) et plein d’autres choses très utiles pour les projets futurs. Je vais maintenant travailler dans un écolieu dans le sud-ouest de la France pour continuer à apprendre et partager mes connaissances.

● Mes prochains petits et grands pas…

Mon projet futur est de créer un lieu auto-suffisant au pays basque où j’ai ma famille. Ce lieu appartiendra à un village/ville donc à tous les locaux qui pourront s’investir, je ne serais qu’un des leaders du projet. L’idée est de faire prendre conscience que nous pouvons vivre différemment, sans forcément travailler 22h par jour, pour l’agriculture par exemple, le jardin forêt est une très belle preuve de quasi non travail une fois mis en place… C’est pour une large prise de conscience que je veux travailler à l’échelle d’un village, j’ai confiance en l’humain et suis sûr que la meilleure manière d’inspirer les gens est de montrer que je (et tous les participants du projet) peux changer ma manière de vivre, créer un lieu exemple de ce que je veux voir dans le monde.
Ce lieu sera à but pédagogique, tout sera expliqué de manière à transmettre les connaissances et peut-être à inspirer le plus grand nombre pour redonner de belles couleurs à notre monde. Je veux travailler avec des groupes et des écoles, voir si possible créer une école où l’on commencera par apprendre à se respecter soi-même, à avoir confiance en nous, à croire en nos capacités, à respecter notre corps et nos émotions, à respecter nos rythme et nos envies, à prendre des décisions collectives où tout le monde est écouté (consensus)…
Je veux être proche de l’océan car nous avons aussi un projet international en cours de préparation, avec pour le moment un site en Uruguay, au Brésil et au Maroc, qui consistera à constituer une équipe internationale de réenchanteurs. L’idée est de partir en bateau depuis le lieu que nous créerons, passer par l’Espagne, le Portugal, le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, le Cap vert, le Brésil pour arriver en Uruguay, embarquer deux personnes de chaque pays et faire des escales le long du trajet pour aider dans des projets qui participeront à créer un monde meilleur, et idem pour revenir sur la cote française.

● Mes besoins pour mon projet…Un Monde Réenchanté

J’ai besoin aujourd’hui pour mener à bien ces projets, de trouver un terrain public (2 hectares pour commencer est le minimum pour pouvoir créer un jardin forêt, un poulailler, un atelier et bien sûr un lieu pour dormir et manger), et des personnes souhaitant s’engager, tout ceci au Pays Basque pour lancer le village du bonheur, et de rencontrer des capitaines expérimentés qui ont envie de mener les bateau du réenchantement !

UN MONDE RÉENCHANTÉ ET MOI

● Ce qui m’a poussé à candidater à l’Expédition #01 | Maroc-Avignon

J’ai candidaté pour la première expédition car une amie m’a envoyé le questionnaire de candidature, lorsque j’ai vu ‘’Un Monde Réenchanté’’ ça a bien réveillé ma curiosité, puis j’ai jeté un œil au questionnaire que j’ai adoré, c’est la première fois qu’on me demandait comment j’aimerais changer le monde et encore mieux de l’imaginer une fois ma solution mise en œuvre. Le fait de rencontrer 9 autres réenchanteurs et tous les intervenants en France et au Maroc, qui avaient aussi cette envie de changer ce monde m’a aussi beaucoup plu. Je me suis donc lancé et ai envoyé ma candidature !

● Ce qu’Un Monde Réenchanté a changé en moi

Un Monde Réenchanté m’a permis de me découvrir un peu plus grâce au super travail des deux coachs qui nous ont accompagné et proposé différents exercices dont certains étaient très forts en émotions, et grâce à toutes les personnes que nous avons rencontré sur place, puis à notre retour à Avignon. Ce voyage m’a aussi offert deux familles, une famille de réenchanteurs qui est une grosse boule d’amour et de bienveillance, et une famille marocaine à Zaouit Sidi Ahmed. Cette expérience m’a permis de structurer mes projets qui jusque-là étaient plus ou moins clairs dans ma tête…

● Ce que je mets en oeuvre depuis l’Expédition pour réenchanter le monde

Aujourd’hui je finis d’écrire un livre qui regroupe différentes techniques pour autonomiser nos lieux de vie, les rendre agréables à vivre, pour sortir petit à petit du besoin d’argent qui selon moi est la cause de beaucoup de problèmes et de malheur.

Les mots qui m’inspirent…

« Réussir ou échouer peu importe, l’important est d’essayer. »
Anonyme

MON MESSAGE AUX JEUNES

« Pour tous ceux qui veulent réenchanter le monde, le seul conseil que je peux partager, c’est de croire en vous et en vos rêves, peu importe le regard des autres. Si vous avez des rêves foncez, il y aura toujours quelqu’un pour critiquer, mais c’est son problème pas le vôtre… Si j’avais écouté les critiques négatives à mon égard, j’aurais arrêté de rêver il y a bien longtemps. »